((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto))
Le distributeur de vêtements Gap GAP.N a prévu des ventes annuelles et du premier trimestre inférieures aux estimations jeudi, rejoignant ainsi un nombre croissant d'entreprises qui s'attendent à des dépenses de consommation modérées dans un contexte d'inflation croissante.
Les consommateurs réduisent leurs dépenses non essentielles telles que les vêtements et les accessoires pour donner la priorité aux produits de première nécessité tels que les produits alimentaires, car les taux d'intérêt élevés et l'augmentation du coût de la vie ont forcé les ménages à se serrer la ceinture.
Pour l'exercice 2025, Gap prévoit une croissance de son chiffre d'affaires net comprise entre 1 % et 2 %. Le point médian de cette fourchette est légèrement inférieur à la hausse de 1,7 % estimée par les analystes, selon les données compilées par LSEG.
Les prévisions de l'entreprise reposent sur l'évaluation de l'environnement macroéconomique actuel et des vents contraires qui pèsent sur les dépenses de consommation, notamment les pressions inflationnistes, les tarifs douaniers, les perturbations de la chaîne d'approvisionnement et la volatilité des devises étrangères, a indiqué l'entreprise.
Les ventes nettes du premier trimestre devraient être stables ou en légère hausse, alors que les analystes s'attendaient à une augmentation de 1,6 %.
En début de semaine, son homologue Abercrombie & Fitch ANF.N a également fourni des prévisions peu encourageantes en raison d'une demande plus faible et de coûts d'intrants plus élevés.
Les fabricants de vêtements, tout comme les géants du commerce de détail Walmart et Target, s'attendent à ce que les inquiétudes inflationnistes suscitées par les droits de douane à l'importation du président Donald Trump pèsent sur les budgets des consommateurs.
L'augmentation des dépenses de marketing et de promotion visant à attirer les clients perdus a également pesé sur les marges de Gap, qui se sont établies à 38,9 %, soit un niveau inchangé par rapport à l'année précédente.
Toutefois, les efforts déployés par Gap pour redynamiser ses marques et revenir à ses racines de "marque de culture pop" dans le cadre de la stratégie de redressement du directeur général Richard Dickson ont entraîné une reprise de la demande pour Old Navy et Banana Republic au cours du trimestre des fêtes de fin d'année.
Ses ventes comparables ont augmenté de 3 % au cours du trimestre qui s'est achevé le 1er février, après avoir été stables il y a un an.
Le bénéfice trimestriel s'est élevé à 54 cents par action, dépassant l'estimation moyenne de 37 cents par action.
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